ALICE VERLAINE CORBION
  • DESSIN
    • Des visions
    • Des rencontres
    • Des portraits
  • PHOTO
    • Théâtre
    • Choses
    • Visages
  • écrits
    • Publications
  • VIDEO
  • GRAPHISME
  • La vie d'artiste(s)
  • Architecture
  • MUSIQUE
  • NON-VIOLENCE
  • CV
  • Contact
  • DESSIN
    • Des visions
    • Des rencontres
    • Des portraits
  • PHOTO
    • Théâtre
    • Choses
    • Visages
  • écrits
    • Publications
  • VIDEO
  • GRAPHISME
  • La vie d'artiste(s)
  • Architecture
  • MUSIQUE
  • NON-VIOLENCE
  • CV
  • Contact
ALICE VERLAINE CORBION

penser la ville, penser le monde / thinking the city, thinking the world / denken de stad, denken de wereld / Nachdenken über die Stadt, das Denken der Welt / мисля града, мислейки света / të menduarit qytetin, duke menduar botën / التفكير في المدينة ، والتفكير في العالم / pensar la ciudad, pensando en el mundo / 思考城市,思考世界 / misleći grad, misleći svijet / tænker byen, tænker verden / σκέφτεται την πόλη , νομίζοντας τον κόσμο / gondolkodás a város, a gondolkodás a világ / חושבהעיר ,חושבהעולם / दुनिया में सोच रही है, शहर में सोच / hugsa borgina, hugsa um heiminn /pensare la città, pensando al mondo / 世界を考えて、街を考えます / ratus civitatem aestimantes mundi / galvoju ramiai, galvoju pasaulį / myśli miasto, sądząc świat / pensar a cidade, pensando que o mundo / думая, город , думая, что мир / tänker staden, tänkte världen / Dünyayı düşünerek, şehir düşünme

DE QUOI CE PIETONNIER EST-IL LE NOM ?

10/8/2015

1 Commentaire

 
Le méga-piétonnier proposé par le Collège d’Yvan Mayeur est un projet qui est en train de changer radicalement le visage de Bruxelles.
Photo
Du changement, pourquoi pas, mais est-ce vraiment celui-là que nous désirons et dont nous avons besoin pour développer nos affaires (lucratives ou non), rester mobiles, attrayants, efficaces, produire de la qualité de vie, favoriser les rencontres et les échanges professionnels, vivre une ville plurielle en populations, âges, goût, usages, …?

En un mot, ce projet de piétonnier sert-il vraiment Bruxelles en tant que lieu de vie et de grandes entreprises humaines ? Et pouvons-nous accepter la façon dont le projet nous est imposé ?

De nombreux habitants protestent, avec raison, car ce piétonnier-ci est un dossier dont chaque facette est un scandale – politique, urbain, humain – inouï et qui est en train de modifier de façon irréversible différentes dimensions de Bruxelles, y compris la façon de faire accepter le fait accompli politique.
Photo
Une vue 3D proposée par le bureau SumProject, désigné pour dessiner le projet.
​Ces habitants, travailleurs ou usagers du centre sont décidés à agir concrètement pour stopper l’avancée de ce bulldozer politique qui est en marche.

Lors des réunions d’associations et des manifestations ainsi que lors des débats sur les réseaux sociaux, de nombreux arguments sont exprimés.

Afin d’aider chacun à réfléchir à ce qui nous arrive et à réagir, les voici résumés, dans le désordre et sans exhaustivité :
  • Projet non pensé ;
  • Refus de la Ville de réaliser une étude d’incidence préalable pour évaluer les conséquences en terme de mobilité, pollution, commerce, qualité de vie, sociologie, etc.
  • Phase d’été annoncée comme une phase de test mais entériné dans les faits ;
  • Projet méprisant l’existant (présentant systématiquement Bruxelles comme un lieu où il n’y avait rien, où rien de se faisait, où les habitants ne s’appropriaient pas leur ville, etc.);
  • Politique de mobilité paradoxale car projet créateur de nouveaux parkings privés destinés à faire venir les gens en voiture vers le centre ;
  • Aire piétonne trop grande ;
  • Pourquoi un méga-piétonnier sur le boulevard et pas plutôt des petits piétonniers de promenades dans les petites rues autour en gardant le boulevard automobile?
  • Mauvais endroit pour un piétonnier censé réaliser des liens intelligents entre le haut et le bas de la ville ?
  • Orientation essentiellement touristique bas de gamme ;
  • Programme démagogique de type méga-événementiel ;
  • Conséquences négatives que suscite ce type de programme sur la façon d’inviter les gens à vivre l’espace public (dilution de la civilité, saleté, délinquance, bruit, dégradations diverses,…) ;
  • Recul de la mixité commerciale du centre-ville (notamment : risque de voir disparaître les commerces spécialisés et/ou de proximité) ;
  • Recul effectif de la qualité de service des transports en communs ;
  • Dossier enrobé de pseudo-collaboration citoyenne (les avis qui sont demandés aux Bruxellois ne concernent que des détails de revêtement de sol ou de bacs à fleurs…) ;
  • Zone mono-usage, approche de la ville via les immeubles-parkings, etc. = appauvrissement de l’expérience que chacun fait de la ville ?
Photo
Des images pleines de gens et de végétaux heureux sous le soleil.
  • Méthodes procédurales musclées du bourgmestre non-élu Yvan Mayeur et de son Collège ;
  • Si ce projet est bon, pourquoi s’assure-t-il un soutien médiatique plus que douteux, telle la propagande menée par le journal Le Soir, qui, au sujet de l’actualité de ce dossier, enchaîne les analogies trompeuses, les erreurs et les contre-vérités ;
  • Qui sont les acteurs financiers derrière cette transfiguration de la ville ? Interparkings, etc. ? Inbev ? La Chine ? La Régie Foncière ? …
  • Pourquoi est-il impossible de connaître le budget mis en oeuvre pour la phase test ?
  • A quand une amélioration des alternatives de mobilité ? (réseau STIB inégal, taxis bruxellois globalement problématiques au niveau du service et du prix, etc.) ;
  • Inutilité potentielle de la construction de nouveaux parkings dans le centre (tours ou souterrains) ;
  • Déni de certaines réalités bruxelloises ;
  • Motivations (et visées?) platement électoralistes du projet ;
  • Effets commerciaux catastrophiques suite à  la com’ de la Ville concernant la non-accessibilité radicale du centre-ville ;
  • Quid de la gestion et de l’accompagnement des trois années de chantier ?
  • Risque d’épuration sociale (explosion des loyers commerciaux, appropriation du piétonnier par des bandes, etc.) ;
  • Diverses suites prochaines à craindre : un « Temple de la Bière » dans la Bourse, transformation de tout le pentagone bruxellois en piétonnier, occupations démesurées de l’espace public par des méga-manifestations commerciales (Plaisirs d’Hiver), etc.
  • Conséquences néfastes à moyens termes (notamment renforcement du clivage haut/bas de la ville, problèmes de mobilité non résolus, etc.) ;
  • Budget annoncé semblant très coûteux au vu de tout ce qu’il ne comprend pas… ;
  • Meurtre de l’esprit vivant, mélangé et foutrac de Bruxelles ?
  • …
  • …
1 Commentaire

A qui profite le crime ?

10/2/2015

0 Commentaires

 
Le centre-ville est mort. Quand bien même il remuerait encore, c’est pour jouer au ping-pong. …Mais en fait, pourquoi vouloir donner l’image d’une ville où plus rien ne se fait ?
​

Pour Philippe CLOSE (échevin du Tourisme PS à l'heure où est publié cet article), le piétonnier est le pari d’un Bruxelles qui n’arrête jamais et où il se passe tout le temps des choses. Paradoxe ? Non. Ambiguïté de vocabulaire et surtout divergence totale de vue sur l’existence.
Photo
​Ces « choses » dont parle Philippe CLOSE ne sont pas l’activité bruxelloise elle-même, le spectacle d’une population qui s’affaire, qui se rencontre dans les cafés et dans les rues, qui prend une voiture, un taxi, un vélo ou un bus parce que selon les circonstances et les cas, elle a des besoins de mobilités divers, qui flâne aussi, qui aime s’arrêter à une terrasse de café pour observer l’animation automobile et piétonne du boulevard central comme si c’était son petit Champs-Élysées, etc., une population bruxelloise dont la convivialité n’a par ailleurs pas attendu Yvan MAYEUR pour être renommée mondialement.

Non, l’activité de Bruxelles, selon l’échevin CLOSE et les politiques siégeant actuellement à la Ville, celle qu’il faut promouvoir, ce sont des événements évidemment commerciaux, politiques, festifs, à fond musical, pseudo-culturel ou sportif, parachutés dans le centre-ville pour « animer » on-ne-sait-quoi et « amener de la convivialité » pour je-ne-sais-qui. Merci. Merci beaucoup.
Photo
Le concept du piétonnier – très opportunément rempli de bons sentiments écologistes – n’est là que pour permettre de réaliser ce programme. Ce programme, les politiques se vantent de n’en avoir étudié préalablement aucune conséquences (mobilité, commerces et emplois, accessibilité, qualité de l’air, qualité de vie, etc.). Ils ont par ailleurs veillé à morceler administrativement le dossier afin de tenter d’échapper à diverses obligations dont l’étude d’incidences.
Sans rougir de la bêtise de son raisonnement et de la démagogie de ses déclarations anti-voitures, Yvan Mayeur répète fièrement : j’ai renversé la logique : faire d’abord la ville que nous voulons et adapter l’outil – la mobilité – après. Le projet de ville est plus important que l’automobile, les habitants passent avant la congestion.

Une violence symbolique inouïe

Les Bruxellois, privés de ce qui leur permettait d’être actifs ou simplement présents (une ville mixte en usages et en population, et accessible, faite pour l’entreprise et la rencontre), exclus de ce qui faisait leur expérience quotidienne et « ordinaire » de leur quartier par ces événements destinés à séduire un tourisme bas de gamme et des oisifs à capuches, les Bruxellois, disais-je, renoncent au centre, avec un mal au coeur indicible.

De quelle violence s’agit-il ? La seule violence du Changement ? Non. C’est la violence d’une véritable épuration, sociale, idéologique ET intellectuelle, car pour les politiques, il s’agit de ne donner la place qu’au scénario officiel prévu par eux.

Peu importe pour eux que leur vision de Bruxelles ne colle pas à votre usage de la ville, à vos nécessités professionnelles, à la qualité de vie que les commerces spécialisés et/ou de proximité vous offrent, à votre goût pour une ville animée de ses activités propres, à une ville que le spectacle des voitures, aussi, contribue à rendre vivante, etc.

Contrairement à ce que dit Yvan Mayeur, l’habitant ne passe pas avant la congestion : c’est le système (piétonnier, anti-voiture, mobilité douce, changement de paradigme) que Mayeur, à la manière des pires maoïstes, veut faire primer sur les individus
Photo
Loin de réparer le clivage haut/bas de la ville (comme aurait pu le faire par exemple un piétonnier sur la place du Sablon), ce projet de méga-piétonnier renforce un clivage d’autant plus radical qu’il ne sera pas seulement physique mais social.

Beaucoup de mes amis ne prennent plus la peine de se déplacer vers le centre, que ce soit en voiture ou en STIB, ne voyant aucun charme ni intérêt à venir vivre la banale et caricaturaleexpérience piétonnier que leur propose Yvan MAYEUR en lieu et place d’un boulevard du centre vivant de ses cafés, ses restaurants, ses passants, vélos, motos et voitures.
Photo
La rue Dansaert, déserte, et que la suppression des places de stationnement a paradoxalement transformé en potentielle autoroute.

A tout esprit logique, ces manoeuvres font penser à un torpillage volontaire du centre-ville afin que Bruxelles perdre sa vie, son atmosphère industrieuse (c’est-à-dire les signes visibles et naturels que c’est une ville où les gens font, se rencontrent, travaillent, échangent, construisent, créent…).

Tuer une ville pour en faire une autre ?

Qu’est-ce qui motive donc les initiateurs de ce changement radical du centre ? Un amour immodéré du zonage d’usagers ? Un orgueil monstrueux ambitionnant de marquer l’histoire ? L’idée de transformer une ville d’entreprises humaines en parc à événementiels ? De l’électoralisme envers la jeunesse désœuvrée/oisive qui consomme des canettes dans les rues ?  De la bêtise humaine ? Certainement beaucoup de tout ça.


Le site d’activisme www.pietonnier.brussels rapporte que selon de grands promoteurs immobiliers, l’opération menée conjointement par Yvan Mayeur, Pascal Smet et Els Ampe serait destinée ni plus ni moins à torpiller le centre-ville de Bruxelles… au profit des nouveaux centres commerciaux situés en Flandre.

​Une manœuvre flamande pour mettre un coup d’arrêt à la vexation d’une Bruxelles active et francophone qui leur échappe ?

Si c’est le cas, c’est bien joué.
0 Commentaires

    Flux RSS

    Photo
    Photo
    Photo
    Photo

    IL PARAIT QUE LE FUTUR...

    Il paraît que le changement n'est plus ce que nous faisons mais "ce qui nous arrive"...
    Cette page prend prétexte de la grande transformation urbaine en cours dans Bruxelles-centre, à savoir le Grand Piétonnier, pour réfléchir au présent, au passé et au futur de Bruxelles, et - non exhaustivement - à ses politiques (scandales et grandes heures), ses idées (polis et idéologies), sa culture (foutrac et bon enfant).

    Lisez, commentez, complétez, contactez, partagez, agissez !

    © Alice Verlaine Corbion - 2017.

    TAGS

    Tous
    Atrium
    Changement
    Crime
    Dictature
    éradication
    éradication
    Esprit Bruxellois
    Festivisme
    Futur
    Gouvernance
    Joujou
    Mixité
    Mobilité
    Philippe Close
    Piétonnier
    Piétonnier
    Projet Urbain
    ​Stephen Vizinczey
    Yvan Mayeur

    Archives

    Novembre 2015
    Octobre 2015

    QUI AGIT ?

    LES ASSOCIATIONS QUI SE POSENT DES QUESTIONS ET AGISSENT (LISTE NON ACTUALISEE)
    ​
    • ARAU, Atelier de Recherche et d’Action Urbaines, asbl
    • L’union des commerçants contre le piétonnier, présidée par Alain Berlinblau
    • L’association des habitants et commerçants du piétonnier de Bruxelles
    • Groupe Facebook « Contre le piétonnier de Bruxelles« 
    • Cinema Nova, asbl vzw
    • Inter-Environnement Bruxelles asbl
    • Buurtwinkel Anneessens
    • De Markten (Gemeenschapscentrum)
    • Comité Quartier Saint Jacques
    • Comité d’Habitants « de l’Autre Côté » (Anneessens)
    • Comité de défense des habitants de Bruxelles-Centre / Comité ter verdediging van bewoners van Brussel-Centrum (Comité BRU 1000)
    • Comité de quartier Notre-Dame-aux-Neiges de Bruxelles-Ville / Wijkcomité Onze-Lieve-Vrouw-ter-Sneeuw van de stad Brussel
    • Comité Nouveau Marché aux Grains
    • Comité de quartier Saint Géry
    • Comité Rouppe
    • Quartier Dansaert vzw
    • Convivence asbl / Samenleven vzw
    • Copropriété / mede-eigendom Étuve (45 ménages / huishoudens)
    • Cycloperativa vzw/asbl
    • Fietsersbond vzw
    • GRACQ – Les Cyclistes Quotidiens asbl
    • Artevelde Strikes Back
    • BRAL, Stadsbeweging voor Brussel | Mouvement Urbain pour Bruxelles
    • Hart Boven Hard
    • Tout Autre Chose Bruxelles
    • Jeugdbond voor Natuur en Milieu
    • LBC-NVK BRUSSEL
    • Pic Nic the Streets
    • Plateforme Marolles
    • The Ecoshop, sprl
    • Le Space, centre communautaire, asbl
    • Vidya Ayurveda, asbl

    LES PÉTITIONS QUI CIRCULENT

    NON à un piétonnier mal-pensé / Nee – Geen ondoordachte voetgangerszone / No to an illconceived pedestrian zone sur www.change.org

    STOP à Yvan Mayeur sur www.lapetition.be

    NON au piétonnier boulevard Anspach sur www.lapetition.be
© Alice Verlaine Corbion - 2022
Proudly powered by Weebly