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ALICE VERLAINE CORBION

penser la ville, penser le monde / thinking the city, thinking the world / denken de stad, denken de wereld / Nachdenken über die Stadt, das Denken der Welt / мисля града, мислейки света / të menduarit qytetin, duke menduar botën / التفكير في المدينة ، والتفكير في العالم / pensar la ciudad, pensando en el mundo / 思考城市,思考世界 / misleći grad, misleći svijet / tænker byen, tænker verden / σκέφτεται την πόλη , νομίζοντας τον κόσμο / gondolkodás a város, a gondolkodás a világ / חושבהעיר ,חושבהעולם / दुनिया में सोच रही है, शहर में सोच / hugsa borgina, hugsa um heiminn /pensare la città, pensando al mondo / 世界を考えて、街を考えます / ratus civitatem aestimantes mundi / galvoju ramiai, galvoju pasaulį / myśli miasto, sądząc świat / pensar a cidade, pensando que o mundo / думая, город , думая, что мир / tänker staden, tänkte världen / Dünyayı düşünerek, şehir düşünme

Atrium essaie de nous faire avaler la pilule

10/29/2015

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Atrium, agence Régionale pour le développement, qui se trouve sous la tutelle du ministre Didier Gosuin (FDF), a livré les résultats de la première étude réalisée par ses services sur le piétonnier du centre-ville et son impact sur les commerces environnant.

Menée ni à charge, ni à décharge, elle a consisté à interroger 213 clients et 233 commerçants, précise Le Soir.

Comme d’habitude, la presse laisse la parole aux chiffres, sans fort chercher à comprendre ce qu’ils disent, ni même à savoir s’ils disent quelque chose…

Concernant le dossier piétonnier lui-même, on nous apprend par exemple que l’adhésion au principe du piétonnier rencontre 7% de clients tout à fait d’accords, 48 % d’accord, 14 % déclarant un avis neutre, 13 % pas d’accord et 17% pas du tout d’accord ( = 53% de d’avis neutres ou négatifs). Du côté des commerçants, les avis franchement hostiles cumulent à 49% (à 72% si on ajoute les « neutres »).

Atrium, qui n’a sans doute pas fait de maths depuis longtemps, conclut qu’il existe une quasi-unanimité pour le principe du piétonnier, mais pas pour sa gestion.  Sans blague !
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Le Soir, un quotidien national passé de l’info orientée à la propagande éhontée.
Et quand il s’agit d’aborder les chiffres purs et durs, à savoir l’impact de la nouvelle cours de récréation Anspach sur la santé du commerce, Atrium choisit d’interroger les commerçants sur leur sentiment d’impact sur le chiffre d’affaires... (Source : Piétonnier : les commerçants partagés, Le Soir, jeudi 29 octobre 2015).

Se présenter comme une instance critique …pour mieux nous faire avaler la pilule

Concernant le fond du projet, Atrium ressort en guise de questionnaire les mêmes attrapes-nigauds qu’on nous vend dans les réunion de concertation : exprimez-vous donc sur l’aménagement, le mobilier, la sécurité et la propreté des lieux…
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Tableau basé sur le « sentiment d’impact du piétonnier sur le chiffre d’affaires ».
Or ces questions sont parfaitement ineptes, puisque ces aspects sont relatifs aux aménagements d’été éphémères, qui ne sont pas ceux du réel piétonnier que nous allons financer.

On peut donc suspecter à bon droit cette « enquête » de vouloir détourner l’attention des vrais « questions » que pose ce piétonnier, à savoir la manière politique de style poutinienne avec laquelle ce projet est imposé aux Bruxellois, l’éthique douteuse des échevins composant le Collège (dont la responsabilité est engagée) d’avoir choisi de mettre en place en système non étudié en exigeant de la ville et de ses usagers qu’ils s’y plient de gré ou de force, et le refus de la Ville d’élaborer une étude d’incidences pour pousser ce projet vers l’intelligence.
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Vladimir Poutine, un chef d’État prônant « l’action virile », qui inspire une admiration évidente (bien que peut-être inconsciente) à plusieurs de nos hommes et femmes politiques…
Si ce nouveau piétonnier est, comme l’ambitionnent ses décideurs, un projet exemplaire, pourquoi ne peut-il pas, ne veut-il pas, s’entourer d’études exemplaires ?

Ramasser les miettes du débat …pour se placer

Si Atrium et Didier Gosuin, avec un train de retard, invitent la Ville de Bruxelles à définir un véritable objectif au projet de piétonnier (et à passer une convention-cadre avec Atrium pour analyser le problème…), les Bruxellois continuent de s’opposer en nombre à ce que qu’ils devinent être les véritables objectifs de cette politique : une main basse sur la ville de la part de décideurs politiques démesurément idéologisés, un projet de ville basé sur du tout-à-l’évenementiel, une politique touristique bas de gamme, des visées commerciales banalisantes.

S’agit-il de faire émerger un nouveau quartier commerçant ou de créer un espace pivot pour les quartiers adjacents ? se demande Atrium, qui propose, en conclusions de son étude, d’améliorer la signalétique dans le piétonnier, de désigner une personne, voire une équipe, chargée de l’information aux usagers, d’organiser des animations socio-culturelles, de renouveler le mobilier urbain, etc.
On sent là une vraie grande vision urbaine et économique pour la capitale de l’Europe.

L’organisation patronale Unizo, plus sévère, estime quant à elle que la ville (sic) de Bruxelles ferait mieux de tout recommencer…

Derrière ces manoeuvres gentillettes pour noyer le poisson, les Bruxellois ne perdent pas de vue que ce projet politique idéologique, forcené et démesuré est avant tout le meurtre de l’esprit d’une ville et que, pour le surplus, le Collège réuni autour d’Yvan Mayeur s’est montré, jusqu’à présent, tout simplement incompétent dans la gestion délicate d’une aussi grande transformation urbaine.
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Vautours dans le futur

10/2/2015

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​Le mash up cinéma de Fabian Le Castel…

Le Grand Cactus – 2
Jeudi 15 octobre 2015
2min 0s
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A qui profite le crime ?

10/2/2015

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Le centre-ville est mort. Quand bien même il remuerait encore, c’est pour jouer au ping-pong. …Mais en fait, pourquoi vouloir donner l’image d’une ville où plus rien ne se fait ?
​

Pour Philippe CLOSE (échevin du Tourisme PS à l'heure où est publié cet article), le piétonnier est le pari d’un Bruxelles qui n’arrête jamais et où il se passe tout le temps des choses. Paradoxe ? Non. Ambiguïté de vocabulaire et surtout divergence totale de vue sur l’existence.
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​Ces « choses » dont parle Philippe CLOSE ne sont pas l’activité bruxelloise elle-même, le spectacle d’une population qui s’affaire, qui se rencontre dans les cafés et dans les rues, qui prend une voiture, un taxi, un vélo ou un bus parce que selon les circonstances et les cas, elle a des besoins de mobilités divers, qui flâne aussi, qui aime s’arrêter à une terrasse de café pour observer l’animation automobile et piétonne du boulevard central comme si c’était son petit Champs-Élysées, etc., une population bruxelloise dont la convivialité n’a par ailleurs pas attendu Yvan MAYEUR pour être renommée mondialement.

Non, l’activité de Bruxelles, selon l’échevin CLOSE et les politiques siégeant actuellement à la Ville, celle qu’il faut promouvoir, ce sont des événements évidemment commerciaux, politiques, festifs, à fond musical, pseudo-culturel ou sportif, parachutés dans le centre-ville pour « animer » on-ne-sait-quoi et « amener de la convivialité » pour je-ne-sais-qui. Merci. Merci beaucoup.
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Le concept du piétonnier – très opportunément rempli de bons sentiments écologistes – n’est là que pour permettre de réaliser ce programme. Ce programme, les politiques se vantent de n’en avoir étudié préalablement aucune conséquences (mobilité, commerces et emplois, accessibilité, qualité de l’air, qualité de vie, etc.). Ils ont par ailleurs veillé à morceler administrativement le dossier afin de tenter d’échapper à diverses obligations dont l’étude d’incidences.
Sans rougir de la bêtise de son raisonnement et de la démagogie de ses déclarations anti-voitures, Yvan Mayeur répète fièrement : j’ai renversé la logique : faire d’abord la ville que nous voulons et adapter l’outil – la mobilité – après. Le projet de ville est plus important que l’automobile, les habitants passent avant la congestion.

Une violence symbolique inouïe

Les Bruxellois, privés de ce qui leur permettait d’être actifs ou simplement présents (une ville mixte en usages et en population, et accessible, faite pour l’entreprise et la rencontre), exclus de ce qui faisait leur expérience quotidienne et « ordinaire » de leur quartier par ces événements destinés à séduire un tourisme bas de gamme et des oisifs à capuches, les Bruxellois, disais-je, renoncent au centre, avec un mal au coeur indicible.

De quelle violence s’agit-il ? La seule violence du Changement ? Non. C’est la violence d’une véritable épuration, sociale, idéologique ET intellectuelle, car pour les politiques, il s’agit de ne donner la place qu’au scénario officiel prévu par eux.

Peu importe pour eux que leur vision de Bruxelles ne colle pas à votre usage de la ville, à vos nécessités professionnelles, à la qualité de vie que les commerces spécialisés et/ou de proximité vous offrent, à votre goût pour une ville animée de ses activités propres, à une ville que le spectacle des voitures, aussi, contribue à rendre vivante, etc.

Contrairement à ce que dit Yvan Mayeur, l’habitant ne passe pas avant la congestion : c’est le système (piétonnier, anti-voiture, mobilité douce, changement de paradigme) que Mayeur, à la manière des pires maoïstes, veut faire primer sur les individus
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Loin de réparer le clivage haut/bas de la ville (comme aurait pu le faire par exemple un piétonnier sur la place du Sablon), ce projet de méga-piétonnier renforce un clivage d’autant plus radical qu’il ne sera pas seulement physique mais social.

Beaucoup de mes amis ne prennent plus la peine de se déplacer vers le centre, que ce soit en voiture ou en STIB, ne voyant aucun charme ni intérêt à venir vivre la banale et caricaturaleexpérience piétonnier que leur propose Yvan MAYEUR en lieu et place d’un boulevard du centre vivant de ses cafés, ses restaurants, ses passants, vélos, motos et voitures.
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La rue Dansaert, déserte, et que la suppression des places de stationnement a paradoxalement transformé en potentielle autoroute.

A tout esprit logique, ces manoeuvres font penser à un torpillage volontaire du centre-ville afin que Bruxelles perdre sa vie, son atmosphère industrieuse (c’est-à-dire les signes visibles et naturels que c’est une ville où les gens font, se rencontrent, travaillent, échangent, construisent, créent…).

Tuer une ville pour en faire une autre ?

Qu’est-ce qui motive donc les initiateurs de ce changement radical du centre ? Un amour immodéré du zonage d’usagers ? Un orgueil monstrueux ambitionnant de marquer l’histoire ? L’idée de transformer une ville d’entreprises humaines en parc à événementiels ? De l’électoralisme envers la jeunesse désœuvrée/oisive qui consomme des canettes dans les rues ?  De la bêtise humaine ? Certainement beaucoup de tout ça.


Le site d’activisme www.pietonnier.brussels rapporte que selon de grands promoteurs immobiliers, l’opération menée conjointement par Yvan Mayeur, Pascal Smet et Els Ampe serait destinée ni plus ni moins à torpiller le centre-ville de Bruxelles… au profit des nouveaux centres commerciaux situés en Flandre.

​Une manœuvre flamande pour mettre un coup d’arrêt à la vexation d’une Bruxelles active et francophone qui leur échappe ?

Si c’est le cas, c’est bien joué.
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    IL PARAIT QUE LE FUTUR...

    Il paraît que le changement n'est plus ce que nous faisons mais "ce qui nous arrive"...
    Cette page prend prétexte de la grande transformation urbaine en cours dans Bruxelles-centre, à savoir le Grand Piétonnier, pour réfléchir au présent, au passé et au futur de Bruxelles, et - non exhaustivement - à ses politiques (scandales et grandes heures), ses idées (polis et idéologies), sa culture (foutrac et bon enfant).

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    © Alice Verlaine Corbion - 2017.

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    • L’union des commerçants contre le piétonnier, présidée par Alain Berlinblau
    • L’association des habitants et commerçants du piétonnier de Bruxelles
    • Groupe Facebook « Contre le piétonnier de Bruxelles« 
    • Cinema Nova, asbl vzw
    • Inter-Environnement Bruxelles asbl
    • Buurtwinkel Anneessens
    • De Markten (Gemeenschapscentrum)
    • Comité Quartier Saint Jacques
    • Comité d’Habitants « de l’Autre Côté » (Anneessens)
    • Comité de défense des habitants de Bruxelles-Centre / Comité ter verdediging van bewoners van Brussel-Centrum (Comité BRU 1000)
    • Comité de quartier Notre-Dame-aux-Neiges de Bruxelles-Ville / Wijkcomité Onze-Lieve-Vrouw-ter-Sneeuw van de stad Brussel
    • Comité Nouveau Marché aux Grains
    • Comité de quartier Saint Géry
    • Comité Rouppe
    • Quartier Dansaert vzw
    • Convivence asbl / Samenleven vzw
    • Copropriété / mede-eigendom Étuve (45 ménages / huishoudens)
    • Cycloperativa vzw/asbl
    • Fietsersbond vzw
    • GRACQ – Les Cyclistes Quotidiens asbl
    • Artevelde Strikes Back
    • BRAL, Stadsbeweging voor Brussel | Mouvement Urbain pour Bruxelles
    • Hart Boven Hard
    • Tout Autre Chose Bruxelles
    • Jeugdbond voor Natuur en Milieu
    • LBC-NVK BRUSSEL
    • Pic Nic the Streets
    • Plateforme Marolles
    • The Ecoshop, sprl
    • Le Space, centre communautaire, asbl
    • Vidya Ayurveda, asbl

    LES PÉTITIONS QUI CIRCULENT

    NON à un piétonnier mal-pensé / Nee – Geen ondoordachte voetgangerszone / No to an illconceived pedestrian zone sur www.change.org

    STOP à Yvan Mayeur sur www.lapetition.be

    NON au piétonnier boulevard Anspach sur www.lapetition.be
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