ALICE VERLAINE CORBION
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ALICE VERLAINE CORBION

penser la ville, penser le monde / thinking the city, thinking the world / denken de stad, denken de wereld / Nachdenken über die Stadt, das Denken der Welt / мисля града, мислейки света / të menduarit qytetin, duke menduar botën / التفكير في المدينة ، والتفكير في العالم / pensar la ciudad, pensando en el mundo / 思考城市,思考世界 / misleći grad, misleći svijet / tænker byen, tænker verden / σκέφτεται την πόλη , νομίζοντας τον κόσμο / gondolkodás a város, a gondolkodás a világ / חושבהעיר ,חושבהעולם / दुनिया में सोच रही है, शहर में सोच / hugsa borgina, hugsa um heiminn /pensare la città, pensando al mondo / 世界を考えて、街を考えます / ratus civitatem aestimantes mundi / galvoju ramiai, galvoju pasaulį / myśli miasto, sądząc świat / pensar a cidade, pensando que o mundo / думая, город , думая, что мир / tänker staden, tänkte världen / Dünyayı düşünerek, şehir düşünme

Je suis contre l’organisation...

11/1/2015

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« Je suis contre l’organisation industrielle de la vie moderne. Je ne crois pas que les lignes géométriques rendent les gens aimables. »

​Jacques Tati
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Plan Voisin pour Paris, Le Corbusier, 1925.
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Atrium essaie de nous faire avaler la pilule

10/29/2015

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Atrium, agence Régionale pour le développement, qui se trouve sous la tutelle du ministre Didier Gosuin (FDF), a livré les résultats de la première étude réalisée par ses services sur le piétonnier du centre-ville et son impact sur les commerces environnant.

Menée ni à charge, ni à décharge, elle a consisté à interroger 213 clients et 233 commerçants, précise Le Soir.

Comme d’habitude, la presse laisse la parole aux chiffres, sans fort chercher à comprendre ce qu’ils disent, ni même à savoir s’ils disent quelque chose…

Concernant le dossier piétonnier lui-même, on nous apprend par exemple que l’adhésion au principe du piétonnier rencontre 7% de clients tout à fait d’accords, 48 % d’accord, 14 % déclarant un avis neutre, 13 % pas d’accord et 17% pas du tout d’accord ( = 53% de d’avis neutres ou négatifs). Du côté des commerçants, les avis franchement hostiles cumulent à 49% (à 72% si on ajoute les « neutres »).

Atrium, qui n’a sans doute pas fait de maths depuis longtemps, conclut qu’il existe une quasi-unanimité pour le principe du piétonnier, mais pas pour sa gestion.  Sans blague !
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Le Soir, un quotidien national passé de l’info orientée à la propagande éhontée.
Et quand il s’agit d’aborder les chiffres purs et durs, à savoir l’impact de la nouvelle cours de récréation Anspach sur la santé du commerce, Atrium choisit d’interroger les commerçants sur leur sentiment d’impact sur le chiffre d’affaires... (Source : Piétonnier : les commerçants partagés, Le Soir, jeudi 29 octobre 2015).

Se présenter comme une instance critique …pour mieux nous faire avaler la pilule

Concernant le fond du projet, Atrium ressort en guise de questionnaire les mêmes attrapes-nigauds qu’on nous vend dans les réunion de concertation : exprimez-vous donc sur l’aménagement, le mobilier, la sécurité et la propreté des lieux…
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Tableau basé sur le « sentiment d’impact du piétonnier sur le chiffre d’affaires ».
Or ces questions sont parfaitement ineptes, puisque ces aspects sont relatifs aux aménagements d’été éphémères, qui ne sont pas ceux du réel piétonnier que nous allons financer.

On peut donc suspecter à bon droit cette « enquête » de vouloir détourner l’attention des vrais « questions » que pose ce piétonnier, à savoir la manière politique de style poutinienne avec laquelle ce projet est imposé aux Bruxellois, l’éthique douteuse des échevins composant le Collège (dont la responsabilité est engagée) d’avoir choisi de mettre en place en système non étudié en exigeant de la ville et de ses usagers qu’ils s’y plient de gré ou de force, et le refus de la Ville d’élaborer une étude d’incidences pour pousser ce projet vers l’intelligence.
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Vladimir Poutine, un chef d’État prônant « l’action virile », qui inspire une admiration évidente (bien que peut-être inconsciente) à plusieurs de nos hommes et femmes politiques…
Si ce nouveau piétonnier est, comme l’ambitionnent ses décideurs, un projet exemplaire, pourquoi ne peut-il pas, ne veut-il pas, s’entourer d’études exemplaires ?

Ramasser les miettes du débat …pour se placer

Si Atrium et Didier Gosuin, avec un train de retard, invitent la Ville de Bruxelles à définir un véritable objectif au projet de piétonnier (et à passer une convention-cadre avec Atrium pour analyser le problème…), les Bruxellois continuent de s’opposer en nombre à ce que qu’ils devinent être les véritables objectifs de cette politique : une main basse sur la ville de la part de décideurs politiques démesurément idéologisés, un projet de ville basé sur du tout-à-l’évenementiel, une politique touristique bas de gamme, des visées commerciales banalisantes.

S’agit-il de faire émerger un nouveau quartier commerçant ou de créer un espace pivot pour les quartiers adjacents ? se demande Atrium, qui propose, en conclusions de son étude, d’améliorer la signalétique dans le piétonnier, de désigner une personne, voire une équipe, chargée de l’information aux usagers, d’organiser des animations socio-culturelles, de renouveler le mobilier urbain, etc.
On sent là une vraie grande vision urbaine et économique pour la capitale de l’Europe.

L’organisation patronale Unizo, plus sévère, estime quant à elle que la ville (sic) de Bruxelles ferait mieux de tout recommencer…

Derrière ces manoeuvres gentillettes pour noyer le poisson, les Bruxellois ne perdent pas de vue que ce projet politique idéologique, forcené et démesuré est avant tout le meurtre de l’esprit d’une ville et que, pour le surplus, le Collège réuni autour d’Yvan Mayeur s’est montré, jusqu’à présent, tout simplement incompétent dans la gestion délicate d’une aussi grande transformation urbaine.
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La dictature est une leçon ininterrompue...

10/12/2015

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« La dictature est une leçon ininterrompue qui vous enseigne que vos sentiments, vos pensées et vos désirs n’ont pas le moindre poids, que vous n’avez pas d’existence propre, et que vous devez vivre comme d’autres ont décidé à votre place. »

​Stephen Vizinczey, Éloge des femmes mûres.
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DE QUOI CE PIETONNIER EST-IL LE NOM ?

10/8/2015

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Le méga-piétonnier proposé par le Collège d’Yvan Mayeur est un projet qui est en train de changer radicalement le visage de Bruxelles.
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Du changement, pourquoi pas, mais est-ce vraiment celui-là que nous désirons et dont nous avons besoin pour développer nos affaires (lucratives ou non), rester mobiles, attrayants, efficaces, produire de la qualité de vie, favoriser les rencontres et les échanges professionnels, vivre une ville plurielle en populations, âges, goût, usages, …?

En un mot, ce projet de piétonnier sert-il vraiment Bruxelles en tant que lieu de vie et de grandes entreprises humaines ? Et pouvons-nous accepter la façon dont le projet nous est imposé ?

De nombreux habitants protestent, avec raison, car ce piétonnier-ci est un dossier dont chaque facette est un scandale – politique, urbain, humain – inouï et qui est en train de modifier de façon irréversible différentes dimensions de Bruxelles, y compris la façon de faire accepter le fait accompli politique.
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Une vue 3D proposée par le bureau SumProject, désigné pour dessiner le projet.
​Ces habitants, travailleurs ou usagers du centre sont décidés à agir concrètement pour stopper l’avancée de ce bulldozer politique qui est en marche.

Lors des réunions d’associations et des manifestations ainsi que lors des débats sur les réseaux sociaux, de nombreux arguments sont exprimés.

Afin d’aider chacun à réfléchir à ce qui nous arrive et à réagir, les voici résumés, dans le désordre et sans exhaustivité :
  • Projet non pensé ;
  • Refus de la Ville de réaliser une étude d’incidence préalable pour évaluer les conséquences en terme de mobilité, pollution, commerce, qualité de vie, sociologie, etc.
  • Phase d’été annoncée comme une phase de test mais entériné dans les faits ;
  • Projet méprisant l’existant (présentant systématiquement Bruxelles comme un lieu où il n’y avait rien, où rien de se faisait, où les habitants ne s’appropriaient pas leur ville, etc.);
  • Politique de mobilité paradoxale car projet créateur de nouveaux parkings privés destinés à faire venir les gens en voiture vers le centre ;
  • Aire piétonne trop grande ;
  • Pourquoi un méga-piétonnier sur le boulevard et pas plutôt des petits piétonniers de promenades dans les petites rues autour en gardant le boulevard automobile?
  • Mauvais endroit pour un piétonnier censé réaliser des liens intelligents entre le haut et le bas de la ville ?
  • Orientation essentiellement touristique bas de gamme ;
  • Programme démagogique de type méga-événementiel ;
  • Conséquences négatives que suscite ce type de programme sur la façon d’inviter les gens à vivre l’espace public (dilution de la civilité, saleté, délinquance, bruit, dégradations diverses,…) ;
  • Recul de la mixité commerciale du centre-ville (notamment : risque de voir disparaître les commerces spécialisés et/ou de proximité) ;
  • Recul effectif de la qualité de service des transports en communs ;
  • Dossier enrobé de pseudo-collaboration citoyenne (les avis qui sont demandés aux Bruxellois ne concernent que des détails de revêtement de sol ou de bacs à fleurs…) ;
  • Zone mono-usage, approche de la ville via les immeubles-parkings, etc. = appauvrissement de l’expérience que chacun fait de la ville ?
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Des images pleines de gens et de végétaux heureux sous le soleil.
  • Méthodes procédurales musclées du bourgmestre non-élu Yvan Mayeur et de son Collège ;
  • Si ce projet est bon, pourquoi s’assure-t-il un soutien médiatique plus que douteux, telle la propagande menée par le journal Le Soir, qui, au sujet de l’actualité de ce dossier, enchaîne les analogies trompeuses, les erreurs et les contre-vérités ;
  • Qui sont les acteurs financiers derrière cette transfiguration de la ville ? Interparkings, etc. ? Inbev ? La Chine ? La Régie Foncière ? …
  • Pourquoi est-il impossible de connaître le budget mis en oeuvre pour la phase test ?
  • A quand une amélioration des alternatives de mobilité ? (réseau STIB inégal, taxis bruxellois globalement problématiques au niveau du service et du prix, etc.) ;
  • Inutilité potentielle de la construction de nouveaux parkings dans le centre (tours ou souterrains) ;
  • Déni de certaines réalités bruxelloises ;
  • Motivations (et visées?) platement électoralistes du projet ;
  • Effets commerciaux catastrophiques suite à  la com’ de la Ville concernant la non-accessibilité radicale du centre-ville ;
  • Quid de la gestion et de l’accompagnement des trois années de chantier ?
  • Risque d’épuration sociale (explosion des loyers commerciaux, appropriation du piétonnier par des bandes, etc.) ;
  • Diverses suites prochaines à craindre : un « Temple de la Bière » dans la Bourse, transformation de tout le pentagone bruxellois en piétonnier, occupations démesurées de l’espace public par des méga-manifestations commerciales (Plaisirs d’Hiver), etc.
  • Conséquences néfastes à moyens termes (notamment renforcement du clivage haut/bas de la ville, problèmes de mobilité non résolus, etc.) ;
  • Budget annoncé semblant très coûteux au vu de tout ce qu’il ne comprend pas… ;
  • Meurtre de l’esprit vivant, mélangé et foutrac de Bruxelles ?
  • …
  • …
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Piétonnier : éradication totale (mais pas en règle)

10/5/2015

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Piétonnier BXL : un pas en avant ou un immense gâchis ?

Le projet de piétonnier proposé par le Collège d’Yvan Mayeur est d’autant plus navrant que Bruxelles et son centre sont (auraient pu être ?) un sujet d’étude passionnant où tant restait à faire : un formidable travail de reconstruction et de stimulation du tissu économique et social, de vrais projets à mettre enfin en oeuvre pour dépasser les séquelles de la jonction Nord-Midi et le « grand problème historique » de Bruxelles que sont les liens et les équilibres entre le haut et le bas de la ville  : des cheminements à reconstruire, une vue globale sur les affectations des bâtiments et les quartiers positivement spécialisés, des politiques à mener sur l’habitat et la favorisation de la diversité culturelle des quartiers, …
BREF : des dispositifs riches et complexes qui permettent aux bruxellois, aux Belges, eux-mêmes, de produire de la richesse et de l’activité.
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Mais non, le petit gouvernement Mayeur choisit de faire l’inverse car, selon ces socialistes-là, c’est au politique de créer ces dispositifs d’activités, d’occupations et de fête, pour amuser le peuple (lequel n’a qu’à suivre en agitant ses petits drapeaux). …Ajoutez à cela les quelques grands symboles précieux du Pouvoir installés sur l’espace public (type art contemporain… déjà prévu par le politique…) et on nage en pleine Corée du Nord.

Se pencher sur les passionnants aspects du Pentagone, c’eut été se mettre réellement au service de Bruxelles, dans sa riche complexité, or le petit gouvernement Mayeur n’est visiblement qu’au service que de son idéologie (dangereuse, j’insiste) et des intérêts financiers qui s’y greffent.

Histoire d’un rendez-vous manqué avec l’intelligence

La situation de Bruxelles-centre était pourtant un problème passionnant pour tout esprit curieux et volontaire.
Avant (références à plusieurs époques différentes), on trouvait par exemple rue Neuve des Salons de thé raffinés et les grands magasins type Innovation, qui restaient moins chics que ceux de l’avenue Louise mais qui possédaient une vraie classe, et où aller flâner (quand bien même on n’avait pas l’argent pour acheter) avait du sens ; on trouvait d’innombrables bons cafés (on m’a notamment parlé du Renard ?), des établissements soignés et assez spécialisés pour attirer des bruxellois d’autres communes (Le Suisse, les cafés historiques autour de la Bourse, la librairie anglaise qui a déménagé il y a quelques années, etc.) ; l’aménagement de la place De Brouckère lui conférait un chic indéniable, le cinéma avait un autre standing que l’UGC à clientèle petit voyous d’aujourd’hui, etc. etc.

Toute la périclitation de ce standing et de cette diversité, pourquoi ? comment ?
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La place De Brouckère dans les années ’40, une époque où les visions d’urbanisme et d’architecture étaient « élégance admise ».
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Sans être historien, et sans minimiser la part des autres types de causes, on peut facilement constater que depuis de longues années, et malgré une politique urbaine se voulant active (Contrats de Quartier, aides aux rénovations, opérations de révitalisation comme à St Géry ou galerie Ravenstein …des lieux revitalisés et re-momifiés illico par la Ville qui en y installe des services publics divers, etc.), les politiques ont laissé le Pentagone devenir ceci : une enclave, géographique, commerciale, culturelle.

Le Pentagone en tant qu’enclave fabriquée par le politiqueEn effet, si vous habitez aujourd’hui le plein-centre, que trouvez-vous autour de vous ?

SUD = Quartier gare du Midi, c’est mort, ça pue, c’est mal famé, c’est Picqué, c’est foutu.

​VERS LE SUD = Lemonnier, Roeppe, Fontainas et Anneesens, qui ont été peu à peu abandonnés par les propriétaires belges louant aux populations immigrées, lesquelles sont maintenant devenues propriétaires, ne présentent aucun intérêt particulier de promenade : restaurants et commerces majoritairement bas de gamme et très répétitifs, cadre de vie avec potentiels mais pas valorisé (disons « abandonné »), face visible du problème de ghetto culturel.

OUEST = Molenbeek & Anderlecht : quartiers mono-culturels… Quelqu’un a envie d’aller se promener et boire une bière là-bas comme on se promène sur Bailly, Chatelain, Flagey ou au Parvis ? (Pour la bière, déjà, c’est loupé.)
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NORD-OUEST = Laeken : après la traversée de no man’s land, vous vous retrouvez dans les quartiers derrière Tours & taxis et ses foyers islamistes, des zones résidentielles avec habitat centenaire bourgeois mais sans vie commerciale attrayante (qui saute de joie à l’idée d’aller faire un tour sur l’historique place Bockstael ? ((c’est une « place »?))).

​NORD = Quartier Nord. Joie de Vivre. Rien à dire. Très envie d’aller y flâner, de boire un verre dans l’un de ses pittoresques et charmants troquets. Et avant ça, histoire de se préparer psychologiquement, c’est la rue de Laeken, sinistre, et dont le développement n’en finit pas …de stagner.

VERS LE NORD = une amélioration est en cours vers Rogier (ne fussent que les voiries rénovées qui semblent plutôt réussies esthétiquement et en termes de mobilité) mais reste le quartier à peep-shows (des affectations accordées par la Ville, qui sont certainement du meilleur effet sur les touristes…) et le front bâti des boulevards de ceinture qui ne ressemble à rien, pas investi.

Enfin, LE CENTRE lui-même, « abandonné » : une rue NEUVE devenue un giga-centre-commercial bas de gamme attirant principalement la population populaire immigrée (même la FNAC a compris et a lancé son antenne en haut de la ville), une place De Brouckère qui ne ressemble plus à rien malgré la pérennité d’établissement comme le Métropole, des grands boulevards qui n’en finissent pas d’attendre une belle rénovation digne de beaux boulevards (Note : si on nous enlève celui-là, quels boulevards historiques potentiellement habitables, traversables et fréquentables restent-il à Bruxelles ?), un habitat diversifié dont une part, sur le boulevard, est très mal entretenue ( = des centaines d’immeubles dégradés détenus par la Régie Foncière, c’est-à-dire gérés par nos élus), la place du Sablon si raffinée toujours aménagée en parking permanent (sous pression des commerçants noblions qui ne veulent pas d’un piétonnier), des affectations commerciales accordées en dépit du bon sens(peep-shows et Brico à front du boulevard, etc.), le développement à tour de bras, toujours avec l’aval de la Ville, de zones touristiques commerciales bas de gamme (rue des Bouchers, coin des pitas, kebabs et hamburgers US ou halal, chocolateries historiques bidons, etc.) et où le contrôle de la conformité des enseignes, installations lumineuses et emprises des terrasse ne semble pas être une priorité pour les services de l’Urbanisme, etc.

Bruxelles, joujou pour des Poupons La Peste devenus échevins ou bourgmestres

On peut parler d’un Bruxelles qui globalement dépérit (dépérissait) sous l’effet d’un abandon politique global et d’incompétences forcenées.

Ces aspects que je cite (non exhaustivement) sont l’AVENIR DE BRUXELLES parce qu’ils sont les indices de vraies problématiques de la ville. Or, ce projet de piétonnier n’y répond en rien, quand il n’aggrave pas tout simplement les difficultés existantes.
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Yvan Mayeur et son unanime Collège des échevins : Alain Courtois, Faouzia Hariche, Marion Lemesre, Karine Lalieux, Philippe Close, Mohamed Ouriaghli, Els Ampe, Ahmed El Ktibi, Geoffrey Coomans de Brachène et Ans Persoons.
Yvan Mayeur, loin de mener Bruxelles, comme il semble le penser, vers son Avenir Radieux, choisit surtout de ne pas se pencher sur les problèmes réels à résoudre (trop long, sans doute, d’étudier tout ça ?) ; quant aux aspects positifs, il est tout simplement en train de les éradiquer.

En proposant (=imposant) leur projet idéologique pour le centre, les personnalités politiques composant le petit gouvernement Mayeur réalisent donc l’exploit de passer complètement à côté du sujet.

​Et quand on pense que tout cela s’enveloppe, dans les déclarations du Collège, d’une indémordable certitude de bien faire, on ne sait plus s’il faut rire ou trembler.
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Vautours dans le futur

10/2/2015

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​Le mash up cinéma de Fabian Le Castel…

Le Grand Cactus – 2
Jeudi 15 octobre 2015
2min 0s
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A qui profite le crime ?

10/2/2015

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Le centre-ville est mort. Quand bien même il remuerait encore, c’est pour jouer au ping-pong. …Mais en fait, pourquoi vouloir donner l’image d’une ville où plus rien ne se fait ?
​

Pour Philippe CLOSE (échevin du Tourisme PS à l'heure où est publié cet article), le piétonnier est le pari d’un Bruxelles qui n’arrête jamais et où il se passe tout le temps des choses. Paradoxe ? Non. Ambiguïté de vocabulaire et surtout divergence totale de vue sur l’existence.
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​Ces « choses » dont parle Philippe CLOSE ne sont pas l’activité bruxelloise elle-même, le spectacle d’une population qui s’affaire, qui se rencontre dans les cafés et dans les rues, qui prend une voiture, un taxi, un vélo ou un bus parce que selon les circonstances et les cas, elle a des besoins de mobilités divers, qui flâne aussi, qui aime s’arrêter à une terrasse de café pour observer l’animation automobile et piétonne du boulevard central comme si c’était son petit Champs-Élysées, etc., une population bruxelloise dont la convivialité n’a par ailleurs pas attendu Yvan MAYEUR pour être renommée mondialement.

Non, l’activité de Bruxelles, selon l’échevin CLOSE et les politiques siégeant actuellement à la Ville, celle qu’il faut promouvoir, ce sont des événements évidemment commerciaux, politiques, festifs, à fond musical, pseudo-culturel ou sportif, parachutés dans le centre-ville pour « animer » on-ne-sait-quoi et « amener de la convivialité » pour je-ne-sais-qui. Merci. Merci beaucoup.
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Le concept du piétonnier – très opportunément rempli de bons sentiments écologistes – n’est là que pour permettre de réaliser ce programme. Ce programme, les politiques se vantent de n’en avoir étudié préalablement aucune conséquences (mobilité, commerces et emplois, accessibilité, qualité de l’air, qualité de vie, etc.). Ils ont par ailleurs veillé à morceler administrativement le dossier afin de tenter d’échapper à diverses obligations dont l’étude d’incidences.
Sans rougir de la bêtise de son raisonnement et de la démagogie de ses déclarations anti-voitures, Yvan Mayeur répète fièrement : j’ai renversé la logique : faire d’abord la ville que nous voulons et adapter l’outil – la mobilité – après. Le projet de ville est plus important que l’automobile, les habitants passent avant la congestion.

Une violence symbolique inouïe

Les Bruxellois, privés de ce qui leur permettait d’être actifs ou simplement présents (une ville mixte en usages et en population, et accessible, faite pour l’entreprise et la rencontre), exclus de ce qui faisait leur expérience quotidienne et « ordinaire » de leur quartier par ces événements destinés à séduire un tourisme bas de gamme et des oisifs à capuches, les Bruxellois, disais-je, renoncent au centre, avec un mal au coeur indicible.

De quelle violence s’agit-il ? La seule violence du Changement ? Non. C’est la violence d’une véritable épuration, sociale, idéologique ET intellectuelle, car pour les politiques, il s’agit de ne donner la place qu’au scénario officiel prévu par eux.

Peu importe pour eux que leur vision de Bruxelles ne colle pas à votre usage de la ville, à vos nécessités professionnelles, à la qualité de vie que les commerces spécialisés et/ou de proximité vous offrent, à votre goût pour une ville animée de ses activités propres, à une ville que le spectacle des voitures, aussi, contribue à rendre vivante, etc.

Contrairement à ce que dit Yvan Mayeur, l’habitant ne passe pas avant la congestion : c’est le système (piétonnier, anti-voiture, mobilité douce, changement de paradigme) que Mayeur, à la manière des pires maoïstes, veut faire primer sur les individus
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Loin de réparer le clivage haut/bas de la ville (comme aurait pu le faire par exemple un piétonnier sur la place du Sablon), ce projet de méga-piétonnier renforce un clivage d’autant plus radical qu’il ne sera pas seulement physique mais social.

Beaucoup de mes amis ne prennent plus la peine de se déplacer vers le centre, que ce soit en voiture ou en STIB, ne voyant aucun charme ni intérêt à venir vivre la banale et caricaturaleexpérience piétonnier que leur propose Yvan MAYEUR en lieu et place d’un boulevard du centre vivant de ses cafés, ses restaurants, ses passants, vélos, motos et voitures.
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La rue Dansaert, déserte, et que la suppression des places de stationnement a paradoxalement transformé en potentielle autoroute.

A tout esprit logique, ces manoeuvres font penser à un torpillage volontaire du centre-ville afin que Bruxelles perdre sa vie, son atmosphère industrieuse (c’est-à-dire les signes visibles et naturels que c’est une ville où les gens font, se rencontrent, travaillent, échangent, construisent, créent…).

Tuer une ville pour en faire une autre ?

Qu’est-ce qui motive donc les initiateurs de ce changement radical du centre ? Un amour immodéré du zonage d’usagers ? Un orgueil monstrueux ambitionnant de marquer l’histoire ? L’idée de transformer une ville d’entreprises humaines en parc à événementiels ? De l’électoralisme envers la jeunesse désœuvrée/oisive qui consomme des canettes dans les rues ?  De la bêtise humaine ? Certainement beaucoup de tout ça.


Le site d’activisme www.pietonnier.brussels rapporte que selon de grands promoteurs immobiliers, l’opération menée conjointement par Yvan Mayeur, Pascal Smet et Els Ampe serait destinée ni plus ni moins à torpiller le centre-ville de Bruxelles… au profit des nouveaux centres commerciaux situés en Flandre.

​Une manœuvre flamande pour mettre un coup d’arrêt à la vexation d’une Bruxelles active et francophone qui leur échappe ?

Si c’est le cas, c’est bien joué.
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    IL PARAIT QUE LE FUTUR...

    Il paraît que le changement n'est plus ce que nous faisons mais "ce qui nous arrive"...
    Cette page prend prétexte de la grande transformation urbaine en cours dans Bruxelles-centre, à savoir le Grand Piétonnier, pour réfléchir au présent, au passé et au futur de Bruxelles, et - non exhaustivement - à ses politiques (scandales et grandes heures), ses idées (polis et idéologies), sa culture (foutrac et bon enfant).

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    © Alice Verlaine Corbion - 2017.

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    QUI AGIT ?

    LES ASSOCIATIONS QUI SE POSENT DES QUESTIONS ET AGISSENT (LISTE NON ACTUALISEE)
    ​
    • ARAU, Atelier de Recherche et d’Action Urbaines, asbl
    • L’union des commerçants contre le piétonnier, présidée par Alain Berlinblau
    • L’association des habitants et commerçants du piétonnier de Bruxelles
    • Groupe Facebook « Contre le piétonnier de Bruxelles« 
    • Cinema Nova, asbl vzw
    • Inter-Environnement Bruxelles asbl
    • Buurtwinkel Anneessens
    • De Markten (Gemeenschapscentrum)
    • Comité Quartier Saint Jacques
    • Comité d’Habitants « de l’Autre Côté » (Anneessens)
    • Comité de défense des habitants de Bruxelles-Centre / Comité ter verdediging van bewoners van Brussel-Centrum (Comité BRU 1000)
    • Comité de quartier Notre-Dame-aux-Neiges de Bruxelles-Ville / Wijkcomité Onze-Lieve-Vrouw-ter-Sneeuw van de stad Brussel
    • Comité Nouveau Marché aux Grains
    • Comité de quartier Saint Géry
    • Comité Rouppe
    • Quartier Dansaert vzw
    • Convivence asbl / Samenleven vzw
    • Copropriété / mede-eigendom Étuve (45 ménages / huishoudens)
    • Cycloperativa vzw/asbl
    • Fietsersbond vzw
    • GRACQ – Les Cyclistes Quotidiens asbl
    • Artevelde Strikes Back
    • BRAL, Stadsbeweging voor Brussel | Mouvement Urbain pour Bruxelles
    • Hart Boven Hard
    • Tout Autre Chose Bruxelles
    • Jeugdbond voor Natuur en Milieu
    • LBC-NVK BRUSSEL
    • Pic Nic the Streets
    • Plateforme Marolles
    • The Ecoshop, sprl
    • Le Space, centre communautaire, asbl
    • Vidya Ayurveda, asbl

    LES PÉTITIONS QUI CIRCULENT

    NON à un piétonnier mal-pensé / Nee – Geen ondoordachte voetgangerszone / No to an illconceived pedestrian zone sur www.change.org

    STOP à Yvan Mayeur sur www.lapetition.be

    NON au piétonnier boulevard Anspach sur www.lapetition.be
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